Me voici à mi terme vers ma troisième année post-greffe et
tout va bien.
Même si l’été dernier, lors de ma vérification annuelle
(juin 2016), la modification de ma prescription m’a causé certains problèmes.
Le retrait de la Cortisone était un événement agréable et
bienvenu. Mais la modification des autres dosages, à la baisse, a eu un effet
inattendu sur mon équilibre intestinal. Chute de poids rapide (1 kilo par
semaine durant 5 semaines), perte d’appétit, grande fatigue, trouble
d’évacuation… Mon docteur a du réajuster les doses à la hausse sans reprendre
la Cortisone et rapidement, mon état s’est rétabli. Les examens sanguins sont
revenus normaux. En décembre, pour l’examen mi annuel, tout était rentré dans
l’ordre.
À part un léger mal de gorge soigné en médecine naturelle
j’ai gardé la santé toute l’année. Je constate que mon système
cardio-vasculaire, bien que normal, est toujours plus faible qu’avant la
maladie. Mais l’âge (désormais 58 ans) doit nécessairement entrer en jeu. Je
fais moins de sport (à part la moto) mais j’entretiens le terrain, la propriété et les bâtiments,
ce qui demande un effort physique régulier. Sur le plan physique, je me sens en
pleine forme.
Ma prescription actuelle consiste désormais en :
ADVAGRAF 3mg le matin
ADVAGRAF 1 mg le matin
CELLCEPT 250 mg matin et soir
DELURSAN 500 mg matin et soir
INEXIUM (qui remplace ESOMEPRAZOLE) 40 mg le soir
J’ai continué la vente de mon récit « L’Ultime
Foie » et des conférences sur le don d’organe en Dordogne, cette fois autour de la
sortie du film « Réparer les vivants » de Katell Quillévéré, tiré du roman de Maylis de Karengal (Editeur
Verticales 2014) dont voici la trame :
« Le coeur de Simon migrait dans un autre endroit du
pays, ses reins, son foie et ses poumons gagnaient d'autres provinces, ils
filaient vers d'autres corps". "Réparer les vivants" est le
roman d'une transplantation cardiaque. Telle une chanson de gestes, il tisse
les présences et les espaces, les voix et les actes qui vont se relayer en
vingt-quatre heures exactement. Roman de tension et de patience,
d'accélérations paniques et de pauses méditatives, il trace une aventure
métaphysique, à la fois collective et intime, où le coeur, au-delà de sa
fonction organique, demeure le siège des affects et le symbole de l'amour. »
Cela m’aura permis de contribuer 180 € à ADOT France en
2016.
Ma première conférence en 2017 à lieu à Gourdon, avec le
centre hospitalier.
Le Centre
Hospitalier Jean Coulon participe à la
soirée débat autour
du film « Réparer les vivants »
qui aura lieu le
samedi 7 janvier 2017 à 21h00
au cinéma L’Atalante de Gourdon
Soirée offrant l’occasion d’évoquer le changement de la loi sur
le don d’organes, nos perceptions, nos visions mais aussi nos freins, nos
interrogations de citoyens, de patients, de professionnels. Table ronde en
présence du Dr Gilles GEORGET, Médecin Coordinateur des Prélèvements d’Organes
et de Tissus du CHU de Toulouse, du Dr Philippe BOS, Anesthésiste du CH de
Gourdon et Daniel MATHIEU, greffé du foie en 2014.
Cela m'aura aussi valu un article-interview de Marie-Hélène Courtat dans la revue Sacrée Planète, N° 75 d'Avril/Mai 2016 aux pages 38 à 45 : sacreeplanete.rezo@free.fr
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